Une vingtaine de gendarmes disputent du 1er au 7 décembre 2024 le tournoi Suprême Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE). Cette compétition de basket-ball se tient, comme toujours, sur la base de l’Otan, à Mons (Belgique). Le SHAPE est l’un des plus grands tournois de basket militaire au monde. Champions de France militaire chez les messieurs, et vice-championnes de France chez les dames, les gendarmes seront donc présents dans en nombre pour le plus grand rendez-vous de la saison, en dehors des Jeux Mondiaux militaires ou des championnats du monde 3×3. Avec la présence chaque saison des Etats-Unis, remporter ce tournoi relève, à chaque fois, de l’exploit. Les Tricolores et les gendarmes y sont parvenus à trois reprises. En 1962 et 1996 avec le Bataillon de Joinville, puis en 2021 avec l’équipe de France militaire composée de plusieurs gendarmes. En 2022, les hommes n’avaient pas su conserver leur titre. Ils avaient perdu en finale par la Lituanie, le favori de la compétition. Les Américains n’étaient pas présents en raison de la crise sanitaire.
Lire aussi : Deux gendarmes dans le top 20 de la Femina Adventure Guadeloupe
Objectif : finir sur le podium
L’année passée, les Français avaient fini sur la troisième marche du podium. Cette année, l’objectif sera au moins d’atteindre la finale. « Le Canada n’est pas là cette année. Les Américains seront favoris et mettront une grosse équipe. De notre côté, nous avons beaucoup d’absents à l’intérieur. Nous allons rencontrer la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Estonie et la Lettonie en phase de poule. Logiquement, nous disputeront la première place du groupe avec les Lettons si tout se passe bien », analyse l’entraîneur de l’équipe de France militaire de basket et conseiller technique militaire, le major Philippe Poder de l’Ecole de Gendarmerie de Fontainebleau. Les Français se sont préparés durant une semaine sur les installations de l’INSEP.
Chez les filles en revanche, la victoire semble plus accessible. Les Françaises ont déjà remporté ce tournoi en 2019 et 2020. Puis, elles ont finalistes à deux reprises. Il y a un an, elles ont fini à une décevante quatrième place. « Ce n’était pas le résultat espéré. L’objectif est de faire mieux. Les filles en sont capables et la compétition est ouverte ». Les Françaises viennent d’achever un stage de préparation au Poinçonnet, près de Châteauroux.