Hors service, une gendarme et un policier sauvent un routier des flammes sur l’A1

Photo : L'intervention de la gendarme et du policier a été décisive pour libérer le chauffeur, prisonnier de son camion en feu. (photo: Facebook SDIS de l'Oise)

18 novembre 2024 | Opérationnel

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Hors service, une gendarme et un policier sauvent un routier des flammes sur l’A1

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Alors qu'ils se rendaient respectivement à leur travail, une gendarme et un policier municipal ont porté secours à un chauffeur routier, prisonnier de son camion en feu sur l'autoroute A1, après un accident.

Un sauvetage héroïque ! Une gendarme et un policier, tous deux hors service, ont sauvé des flammes un routier roumain, dont le camion s’était renversé sur l’autoroute A1. Les deux membres des forces de l’ordre se rendaient à leur travail, quand ils ont réussi à éviter une tragédie. Comme l’explique Le Parisien, les faits se sont déroulés le 16 novembre, peu avant 7 heures du matin, à hauteur du Viaduc de Roberval (Oise). Un poids lourd s’est renversé sur la chaussée après avoir percuté une voiture en panne, stationnée sur la bande d’arrêt d’urgence.

Avant même que les secours ne soient alertés, Anthony Marsaudon, chef de la brigade motorisée de la police municipale de Rosny-sous-Bois, arrive sur lieux en moto. L’accident se situe en plein sur l’itinéraire qu’il emprunte pour se rendre au travail. Il repère immédiatement un camion en feu et une voiture accidentée. Le conducteur de cette dernière qui se trouve derrière la glissière de sécurité.

Le policier de 38 ans demande alors au conducteur de la voiture où se trouve le chauffeur du camion. Sans réponse à sa question, il s’approche au niveau du poids lourd couché sur le flanc. Le routier est bloqué dans sa cabine. Il comprend alors que la vie de l’homme est en grand danger. D’autant qu’un incendie a commencé à se déclarer. De surcroit, le camion transporte des matières dangereuses. Une course contre la montre débute pour éviter le pire.

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Une gendarme de l’A1 arrive aussi par hasard sur les lieux

Au même moment, Marina Arnadl, gendarme au peloton d’autoroute de Senlis, arrive également sur les lieux. La militaire de 29 ans se rendait elle aussi au travail. Elle descend immédiatement de son véhicule, prévient les secours et rejoint ensuite le policier municipal pour secourir le chauffeur roumain. « On n’avait pas besoin de se parler, on savait ce qu’on devait faire », explique-t-elle à nos confrères. « Le réservoir était percé et les hydrocarbures enflammés fuitaient. Une marée de flammes se déversait sur l’A1. (…) Tout pouvait exploser ».

La gendarme et le policier municipal réussissent, dans des conditions extrêmes, à atteindre la cabine du camion. En panique, le chauffeur tente de briser le pare-brise à l’aide d’une bonbonne de gaz. Les agents des forces de l’ordre agissent rapidement, malgré la chaleur intense et les détonations. Ensemble, ils parviennent à extirper le chauffeur grâce à une ouverture du pare-brise, puis le mettre en sécurité. « À deux ou trois minutes près, il aurait brûlé dans sa cabine », ajoute le policier municipal.

Face à l'ampleur de l'incendie et aux produits dangereux, une cinquantaine de pompiers ont été mobilisés sur l'autoroute A1, fermée pendant 10 heures. (Photo: Sdis de l'Oise)

Face à l’ampleur de l’incendie et aux produits dangereux, une cinquantaine de pompiers ont été mobilisés sur l’autoroute A1, fermée pendant 10 heures. (Photo: Sdis de l’Oise)

« On peut être fier de notre métier »

Transporté à l’hôpital, le chauffeur souffre de légères blessures à la main en raison des bris de verre. Face à l’ampleur de l’incendie et aux produits dangereux, l’autoroute A1 a due être coupée une dizaine d’heures. Plus de 50 pompiers du Service départementale d’incendie et de secours (Sdis) de l’Oise ont été mobilisés sur place afin de stopper l’incendie.

Après leur acte de bravoure, le policier et la gendarme ont repris chacun leur poste. Marina Arnold faisait d’ailleurs partie de l’équipe d’intervention de la gendarmerie, engagée pour gérer les conséquences de l’accident. « C’est dans ces moment-là qu’on peut être fier de notre métier. On se sent utile », explique-t-elle.

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