Le roman « Post mortem » (Fayard) raconte l’enquête de deux policières après la découverte d’un corps dans un appartement parisien vide. À côté du cadavre, nu et mutilé, se trouve un tableau de Van Gogh disparu depuis la Seconde Guerre mondiale. Son auteur, Olivier Tournut, fonctionnaire, est secrétaire général de l’Autorité nationale des jeux.
Respect de la véracité de la procédure
Créé en 1946, le prix du Quai des Orfèvres récompense ainsi chaque année un roman policier. Le jury compte 22 policiers, magistrats et journalistes. Les textes doivent en effet respecter les vraisemblances policières, scientifiques ou judiciaires. En 2024, le prix avait été attribué à Martial Caroff, universitaire, pour « Ne me remerciez pas ! » (Fayard).
Depuis 2021, la Gendarmerie décerne le Prix du roman de la Gendarmerie. Le prochain sera connu en 2025. Créé avec les éditions Plon, ce prix récompense ainsi un texte de fiction (littéraire, historique, policier…) où les gendarmes tiennent un rôle prépondérant. Le lauréat est désigné par un jury où siègent notamment le directeur de la Gendarmerie, des écrivains, des journalistes et des gendarmes. Le 4e Prix du roman de la Gendarmerie avait été décerné en mars 2024 à Marco Pianelli pour « Les entrailles de la nuit » (Plon).
PMG
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