Dans le Nord, neuf logements d’une caserne de gendarmerie fermés pour insalubrité

Photo : Certains gendarmes de Cysoing ont été relogés dans des communes voisines. (Photo d'illustration : LP / L'Essor)

28 octobre 2024 | Vie des personnels

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Dans le Nord, neuf logements d’une caserne de gendarmerie fermés pour insalubrité

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En raison de logements insalubres, des gendarmes de Cysoing (Nord), dont la brigade a pourtant été construite en 2009, ont dû être relogés. Sur 17 logements, neuf sont désormais inhabitables.

Certains logements de la brigade de gendarmerie de Cysoing (Nord) sont inhabitables. Comme l’explique La Voix du Nord, sur les 17 logements censés être attribués aux gendarmes, neuf ont été fermés pour insalubrité. Certains militaires sont désormais contraints de dormir en dehors de cette brigade située près de Lille.

Aujourd’hui, des logements subissent toujours d’importants problèmes d’infiltrations. Des champignons sont même apparus chez certains. Dans une autre habitation, une baie vitrée est sur le point de tomber. Plusieurs gendarmes ont donc dû quitter leur logement. La gendarmerie leur a trouvé des locations dans les communes voisines, afin qu’ils puissent arriver rapidement à la brigade.

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Une brigade déjà fermée en 2023 à cause d’un dégât des eaux

La brigade de Cysoing est pourtant récente puisqu’elle a été construite en 2009 par Sogea, une filiale de Vinci construction. Mais des malfaçons sont rapidement apparues. L’assurance arrivant à échéance en 2019, la commune de Cysoing avait décidé d’anticiper des travaux en provisionnant 30 000 euros dans son budget. Cette brigade avait déjà dû fermer, en mai 2023, durant trois jours, car elle avait été victime d’un dégât des eaux.

Nos confrères soulignent enfin que le général François Agostini, nommé commandant de la région de gendarmerie des Hauts-de-France en juin 2024, avait placé le logement des gendarmes comme l’une de ses priorités. « On ne maîtrise plus l’état de notre parc de logements. Des diodes sont au rouge, avec des gendarmes qui ne peuvent plus loger là où ils travaillent. Il nous manque environ 300 millions d’euros chaque année pour entretenir notre parc. Plus on attend et plus ce sera coûteux. Il y a un vrai souci de sous-investissement sur le domanial. Mais on se doit d’offrir des logements décents à nos gendarmes », avait-il indiqué quelques semaines après sa prise de fonction.

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