Le dispositif permettant de changer d’institution entre la Police et la Gendarmerie a fait de nouveaux heureux cette année. Vingt-sept sous-officiers de gendarmerie viennent de devenir gardiens de la paix après avoir effectué la passerelle et suivi une formation complémentaire.
Dans le langage des technologies et outils de communication, une passerelle permet une communication entre deux réseaux distincts, disposant d’architectures et de protocoles différents. Une comparaison que l’on peut faire entre la Gendarmerie et la Police, deux institutions distinctes qui fonctionnent avec une architecture et des protocoles différents. Mais une « passerelle » existe bien entre elles deux principales forces de sécurité intérieure. Et chaque année, plusieurs dizaines de policiers et gendarmes en profitent.
Nous sommes début août 2024, dans le Gard. Le sud de la France offre une météo digne de celle que l’on attend à cette latitude. Thermomètre qui grimpe et franc soleil. Soudain, dans les airs, une trentaine d’objets non-identifiés s’élèvent en virevoltant dans le ciel d’un bleu immaculé. Ce sont les casquettes de cérémonie que viennent de lancer fièrement 27 nouveaux policiers nationaux, dans la cour de l’Ecole nationale de Police de Nîmes, à la manière des coiffes des nouveaux diplômés des grandes
