JO de Paris 2024 : le grand défi de la capitaine Elodie Clouvel

Photo : Elodie Clovel avait obtenu la médaille d'argent à Rio en 2016.

8 août 2024 | Sports

Temps de lecture : 3 minutes

JO de Paris 2024 : le grand défi de la capitaine Elodie Clouvel

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Médaillée d’argent il y a huit ans lors des JO de Rio, Elodie Clouvel n’a pas renoncé à sa quête olympique. Les épreuves de pentathlon moderne se déroulent dans le cadre majestueux du Château de Versailles.

Et de quatre pour la capitaine Elodie Clouvel. Après Londres en 2012, Rio en 2016, Tokyo en 2021, la sportive de haut niveau de la Gendarmerie dispute les épreuves de pentathlon moderne des Jeux olympiques de Paris 2024.

Pour rappel, le pentathlon moderne combine plusieurs disciplines : escrime (épée), natation (200m libre), équitation (saut d’obstacle), et laser-run (enchaînement course à pied et tir). A part les tours de classement initiaux en escrime, qui se déroulent à l’Arena Paris Nord de Villepinte le 8 août 2024, le reste des épreuves aura lieu dans le cadre de l’emblématique Château de Versailles où 15.000 personnes sont attendues. Les demi-finales et la finale auront lieu les 9, 10 et 11 août.

Une expérience remarquable

Bien entendu, quand on parle de la gendarme Elodie Clouvel, on se replonge avec émotion dans les souvenirs et cette médaille d’argent obtenue aux JO de Rio en 2016. A ce jour, elle reste la seule pentathlète tricolore à avoir obtenu une médaille olympique, hommes et femmes confondus.

Outre ses cinq titres de championne de France, son palmarès est éloquent : vice-championne olympique en 2016, championne du monde mixte en 2013, vice-championne du monde en 2016 et 2021, vainqueur des finales de la Coupe du monde à Tokyo en 2019 et à Ankara en 2022, et enfin victoire dans deux autres manches de Coupe du monde à Rio en 2012 et au Caire en 2018. En 2021, Elodie Clouvel avait fini sixième des JO de Tokyo.

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Une saison difficile

A 34 ans, elle reste outsider dans cette discipline où elle est capable de tout. Et si les planètes s’alignent sur ces jeux, elle peut rêver d’une médaille olympique huit ans après Rio. Cette saison n’a pas été un long fleuve tranquille. En effet, Elodie Clouvel n’a obtenu son sésame pour les JO qu’à l’issue des Mondiaux de Zhenghzou, en Chine, où elle avait été éliminée en demi-finale. Cette treizième place s’est toutefois avérée suffisante pour se qualifier pour ses quatrièmes Jeux olympiques grâce au « Ranking Olympique ».

Cette saison, la gendarme a connu des hauts et des bas. Ancienne nageuse de haut niveau, elle a prouvé que la natation était son point fort et a montré de sérieux progrès en équitation et en escrime. Hélas, le combiné Laser run (course et tir) lui a parfois joué des tours cette saison, comme par exemple lors des épreuves de Coupe du monde à Ankara, Sofia et Budapest, où elle avait terminée septième ou huitième au général alors qu’elle figurait sur le podium avant la dernière épreuve du laser-run.

Le format est inédit pour ces JO de Paris, avec une première phase de tour de classement d’escrime, puis une demi-finale où les pentathlètes enchaînent successivement l’équitation, l’escrime, la natation et le laser-run en seulement 90 minutes.

Rénelle Lamotte échoue de peu

Alors que les JO entament leur dernière ligne droite, le compteur de la Gendarmerie nationale affiche pour l’instant cinq médailles : Manon Apithy-Brunet (or en sabre), Clarisse Agbégnénou (argent en judo et or en judo par équipes), Maxime Pauty (bronze en fleuret par équipes) et Lisa Barbelin (bronze en tir à l’arc). La maréchale des logis Rénelle Lamotte a bien failli en apporter une sixième sur la piste du Stade de France lors des épreuves d’Athlétisme. Hélas, elle a échoué d’un rien, terminant à une excellente cinquième place de la finale du 800 mètres.

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