A Sarrians (Vaucluse), un homme de 71 ans a été neutralisé par balles par les militaires du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Carpentras, dans la nuit du 15 au 16 juillet 2024. Comme l’a révélé Le Dauphiné Libéré, l’homme était armé d’un fusil quand il a été grièvement blessé. Dans un communiqué validé en commun avec la compagnie de gendarmerie de Carpentras, le parquet de Carpentras a indiqué que son pronostic vital n’était pas engagé. Comme le veut la procédure, le gendarme, qui a ouvert le feu, a été placé en garde à vue, puis a été laissé libre le 16 juillet dans l’après-midi.
Le septuagénaire braque un gendarme avec son arme
Les faits ont débuté un peu avant 2 heures du matin. Les forces de l’ordre ont été sollicitées car un homme "armé d’un fusil" se trouvait dans le centre-ville de cette commune de 6.000 habitants. "D’après les premiers éléments de l’enquête, un homme entrerait et sortirait de son domicile avec une arme à feu et aurait alors un comportement menaçant", explique le parquet.
Immédiatement, un périmètre de sécurité a été établi et les gendarmes du Psig de Carpentras ont essayé de raisonner le septuagénaire qui, selon La Provence, s’était retranché chez lui en compagnie de son frère. Quelques minutes plus tard, l’individu est ressorti puis a braqué un militaire avec son arme. Malgré les sommations, il n’obtempérait pas. L’un des gendarmes a alors ouvert le feu à deux reprises, blessant l’homme à la cuisse et au ventre.
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Deux enquêtes ouvertes
Blessé, le forcené s’est retranché à son domicile. Puis, après des négociations avec les militaires, il a fini par sortir de chez lui sans armes. Les gendarmes lui ont alors prodigué les premiers soins avant que les pompiers n’arrivent sur les lieux. L’homme a ensuite été transporté en urgence absolue au CHU d’Avignon. "Son pronostic vital n’est pas engagé et il a été opéré puis admis en service de réanimation", indiquent les autorités. France Bleu Vaucluse ajoute que des armes et munitions ont été retrouvées chez l’homme au cours de la perquisition.
Deux enquêtes ont été ouvertes. La Brigade de recherches de Carpentras se concentre sur les faits, tandis que la Section de recherches de Marseille enquête sur les tirs du gendarme, qui a indiqué avoir agi dans le cadre de la légitime défense. Une version qui, selon nos confrères, a été confirmée par l’exploitation des caméras-piétons des gendarmes, ainsi que des images de la vidéoprotection.
