La gendarme Manon Apithy-Brunet championne olympique de sabre. Place maintenant à Clarisse Agbégnénou

Photo : Manon Apithy-Burnet est championne olympique de sabre (photo CNOSF / KMSP)

30 juillet 2024 | Sports

Temps de lecture : 3 minutes

La gendarme Manon Apithy-Brunet championne olympique de sabre. Place maintenant à Clarisse Agbégnénou

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Après le bronze et l’argent de Tokyo, la gendarme Manon Apithy-Brunet se pare d’or. La maréchale des logis-cheffe de la Gendarmerie nationale est championne olympique de sabre. Elle a touché le graal, le 29 juillet 2024, en battant en finale, sa compatriote Sarah Balzer, le magnifique écrin du Grand Palais de Paris.

Manon Apithy-Brunet a très bien géré les différents duels tout au long de la journée pour finir en apothéose au cours d’une finale où elle n’a jamais tremblé, s’imposant 15 touches à 12. "Je ne sais même pas ce qu'il se passe dans ma tête. Je ne réalise pas. Ce mot de championne olympique est trop gros. Tout ce bruit, tout ce public, c'est juste incroyable ce qui s'est passé. Je ne sais même pas comment je vais faire sans eux pour vivre de telles émotions", a-t-elle indiqué quelques minutes après son titre olympique au micro de France 2.

Manon Apithy-Brunet ouvre, avec ce titre, le compteur de médailles de la Gendarmerie nationale lors de ces Jeux olympiques de Paris 2024.

Le gendarme Maxime Pauty exceptionnel en fleuret

En lice également dans l’épreuve de fleuret, le maréchal des logis Maxime Pauty a réussi un excellent tournoi olympique. En huitième de finale, le gendarme a même battu l’Italien Tommaso Marini (15-14), après avoir été mené 2-10. Un exploit monumental qui a enflammé le public mais lui a demandé une énorme débauche d’énergie. Hélas, son parcours s’est arrêté ensuite en quarts de finale. Il reste à présent l’épreuve par équipe où il espère conserver le titre olympique obtenu avec la France il y a trois ans à Tokyo.

Le grand jour pour Clarisse Agbégnénou ?

Pour l’adjudante Clarisse Agbégnénou, c’est le jour J. Engagée dans la catégorie des moins de 63 kilos, la gendarme fera tout pour conserver son titre acquis il y a trois à Tokyo. Elle possède l’un des plus beaux palmarès du judo français avec une médaille d’argent (2016 à Rio) et deux médailles d’or (en individuel et par équipes en 2021 à Tokyo), six titres de championne du monde et cinq titres européens. A Paris, Clarisse Agbégnénou entend faire aussi bien qu’à Tokyo, épreuve où elle avait également été porte-drapeau de l’équipe de France lors de la cérémonie d’ouverture.

Depuis son titre olympique en 2021, Clarisse Agbégnénou a évolué, tant dans sa vie personnelle que dans son approche de sportive de haut niveau. La naissance de sa fille, juste après l’or de Tokyo, n’y est, évidemment, pas étranger. « Je me suis redécouverte. Je compose avec d’autres armes, mon corps est différent d’il y a trois ans à Tokyo, j’ai travaillé différemment. C’est une autre Clarisse. C’était d’ailleurs un peu dur d’en prendre conscience. Je me suis dit : « J’étais comme ça, j’étais presque un mur, rien ne passait, et là tu dois changer car ton corps a changé, tu as perdu de la masse musculaire, tu reviens d’une grossesse… » Alors j’ai dû faire le deuil de l’ancienne Clarisse. Il ne fallait pas que j’essaie de revenir comme avant. Mais chercher à être bien dans le corps que j’ai aujourd’hui, avec ma force mentale d’aujourd’hui. Elle est encore plus grande car quand on est maman, on a l’impression que rien ne peut nous arriver tant que nos enfants vont bien », explique-t-elle.

Début des épreuves ce matin à 9h45 (en direct sur France TV).

En tir à l’arc, la maréchale des logis Lisa Barbelin dispute les 32ème de finale (19h45 en direct sur France tv).  

F.S.

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