Sans doute trop occupé avec son téléphone portable, un ado de 13 ans de Lille n’a même plus le temps de regarder “Section de recherche” à la télé. Dommage pour lui. Il aurait appris que les gendarmes, même dans la vraie vie, peuvent retracer un numéro de téléphone, fut-il masqué.
Plantons le décor. Mardi 16h30. A la sortie des cours, l’ado en question et ses copains s’amusent à composer n’importe quel numéro. Et quand ça décroche enfin, notre vedette du jour (avec son propre téléphone) … simule un enlèvement ! “J‘ai été enlevé, je suis séquestré, au secours“.
Sans doute sidéré par ce qu’il a entendu, l’infortuné Drômois qui a reçu le coup de fil prévient aussitôt les gendarmes.Etant donné les circonstances, les militaires lancent aussitôt les recherches. Avec un magistrat, une réquisition est faite auprès de l’opérateur pour identifier le propriétaire du téléphone.
Et c’est ainsi que l’ado a reçu le jour même, vers 20 h, la visite des policiers lillois auxquels il a confirmé l’appel de l’après-midi.
Il devra maintenant répondre devant la justice de cette dénonciation mensongère. L’histoire ne dit pas si la peine encourue pour ce forfait est comprise dans le forfait!
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