L’un des deux évadés de la prison de Fond Sarail à Baie-Mahault en juillet dernier, tous deux considérés comme dangereux, a été interpellé par les gendarmes mardi après-midi, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. L’information a été relayée par les gendarmes de la Guadeloupe sur leur compte Facebook.
Une soixantaine de militaires ont été mobilisés pour cette arrestation à savoir des gendarmes de l’antenne GIGN, de la gendarmerie mobile et des unités de la compagnie de Pointe-à-Pitre.
Henry Reagan, né en 1985, se terrait dans les bois, visiblement depuis quelques temps dans un secteur situé entre Sainte-Rose et Deshaies (Nord Basse-Terre). Ce sont des chasseurs qui ont donné l’alerte il y a quelques jours, après avoir découvert un campement suspect.
Les gendarmes ont entrepris des repérages, se faisant passer notamment pour des touristes, avant de procéder à son arrestation mardi. Ils étaient une trentaine mobilisés pour l’interpeller, et l’opération s’est déroulée sans effusion de sang.
Son complice, lui, est toujours en fuite depuis leur évasion dans la nuit du 17 au 18 juillet dernier du centre pénitentiaire de Baie-Mahault.
Le procureur adjoint de la République, Loïc Guérin, a sur l’antenne de Radio Caraïbes International tenu à rassurer mercredi la population. “L’individu le plus dangereux a été arrêté, il en reste un qui est toujours en fuite, mais je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant“.
Henry Reagan, originaire de Sainte-Lucie, devrait être mis en examen pour évasion. En 2016, il avait été condamné par la Cour d’assises de Fort-de-France à la réclusion criminelle à perpétuité, pour avoir assassiné trois ans plus tôt, Michel Mignon, un Breton installé en Martinique.
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