Le mardi 15 août dernier, un père de famille partait à l’assaut du Mont-Blanc sans l’équipement minimum que nécessite cette ascension. Le soir même, sa femme signalait sa disparition. Cet ingénieur lyonnais a été retrouvé mort, deux jours plus tard, par les gendarmes du peloton de haute montagne de Chamonix au fond d’une crevasse de 25 mètres.
Dans une interview accordée à Lyon Capital, le lieutenant-colonel Stéphane Bozon, commandant le PGHM de Chamonix, détaille le dispositif de recherches qui a été déployé pendant ces deux jours pour retrouver le trailer loynnais, avec chien pisteur, hélicoptère y compris l’appel à témoins lancé sur Facebook.
Le patron du PGHM profite de l’interview pour pousser un “coup de gueule” contre ces sportifs qui font l’ascension du Mont-Blanc sans être équipés de façon adéquate pour l’alpinisme en haute-montagne. L’homme décédé avait en l’occurrence une tenue pour le trail, légère, à peine imperméable et portait des chaussures à crampons non adaptées.
Excédé lui aussi par l’imprudence des ascensionnistes, le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, a pris la semaine dernière un arrêté obligeant les alpinistes à porter un équipement adéquat sous peine d’une amende.
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