La vie choyée des chevaux de la Garde républicaine

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14 juillet 2021 | Opérationnel

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La vie choyée des chevaux de la Garde républicaine

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Les chevaux de la Garde républicaine restent une quinzaine d’années en service actif mais même à la retraite, ils sont assurés d’une vie choyée.

Les chevaux sont achetés le plus souvent à l’age de trois ans par une commission composée du colonel commandant le régiment, d’un officier vétérinaire et d’un autre militaire du régiment de cavalerie. Ces chevaux sont pour la plupart de race selle français. Ils doivent répondre à des critères de taille (minimum 165 cm au garrot à trois ans), de modèle et présenter une robe franche (alezan pour les trompettes, , bai ou gris).

Les jeunes montures sont d’abord débourrées au centre d’instruction de Saint-Germain en Laye avant d’être confiées aux cavaliers avec lesquels elles passeront leur temps de service.

Le recrutement des gardes est drastique : les candidats doivent être d’un niveau au moins égal au Galop 5 et suivre un stage. Dernièrement, 57 candidats ont postulé pour neuf places. Seule exception à cette exigence : les musiciens à qui il est demandé d’abord d’être des instrumentistes confirmés, leur formation cavalière étant ensuite assurée au centre d’instruction.

 

Les chevaux font l’objet de soins constants. Quand ils sont déployés dans le cadre des postes à cheval estivaux, leurs cavaliers restent en contact constant avec les services vétérinaires du régiment qui décide des mesures à prendre.

Une première commission de réforme intervient à l’âge de 16 ans, mais « l’âge de la retraite » peut être repoussé deux deux ans.

Et ensuite ? Fini le temps où ces admirables montures finissaient en viande de boucherie.

Les gardes peuvent récupérer leur cheval à titre personnel. Des civils peuvent également postuler à l’achat sous réserve de constituer un dossier attestant qu’ils pourront offrir au « retraité » des conditions de vie agréables.

Enfin, pour les chevaux qui ne trouveraient pas un nouveau propriétaire, la fondation Lyne Guéroult – du nom de sa fondatrice décédée en 2005 – fait office de maison de retraite. L’association installée en Normandie est reconnue d’utilité publique depuis 1992.

Une cavalière réserviste affectée au poste à cheval de Perros-Guirec panse son cheval.

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