Collomb : la police de sécurité du quotidien débutera “dès la fin de l’année”

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14 juillet 2021 | Société

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 Collomb : la police de sécurité du quotidien débutera “dès la fin de l’année”

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La “police de la sécurité du quotidien“, police de proximité promise par Emmanuel Macron, commencera à être mise en place “dès la fin de l’année“, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb dans une interview au Figaro. “La mise en place de la police de la sécurité du quotidien commencera dès la fin de l’année“, […]

La “police de la sécurité du quotidien“, police de proximité promise par Emmanuel Macron, commencera à être mise en place “dès la fin de l’année“, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb dans une interview au Figaro.

La mise en place de la police de la sécurité du quotidien commencera dès la fin de l’année“, a déclaré le ministre, sans précisions quant aux effectifs qui lui seront dévolus et au budget alloué. Pour la Gendarmerie, cette mesure se traduit par l’expérimentation des brigades de contact. 

Symbole de la politique sécuritaire de Lionel Jospin, la police de proximité avait été enterrée sous Nicolas Sarkozy. La création d’une “police de sécurité quotidienne” était une promesse du candidat Macron, qui voulait ainsi “construire avec les élus de terrain, avec la population et l’ensemble des acteurs les solutions de sécurité“.

La “pol prox“, marqueur idéologique entre la gauche et la droite, qui lui préfère une police d’intervention, est notamment défendue comme un facteur d’apaisement entre jeunes et police dans les quartiers difficiles.

Eric Ciotti, député : “Le retour d’une vieille lubie”

Après cette annonce, le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a dénoncé ce retour à la police de proximité.  “C

A l’heure de la menace terroriste et de l’augmentation de la délinquance, le député estime que “

Dans un communiqué publié le 16 août, le syndicat ALTERNATIVE Police CFDT se réfère aussi aux expériences passées et prévient “Police de proximité, brigade de sécurité de quartier (BSQ) et autres unités, créées dans le cadre  de réformes successives précipitées, uniquement basées sur un déploiement massif d’effectifs  pris sur d’autres missions, ont toutes été un constat d’échec !“.

Le syndicat demande à ce que les réformes se fassent en concertation avec les acteurs sociaux, principalement l’Education nationale et suggère “Outre l’éradication des noyaux durs de délinquance et la mise à l’écart de certaines familles  connues  pour  leurs  agissements  délictueux  dans  certains  quartiers,  la  volonté gouvernementale d’une nouvelle police de proximité nécessite surtout un accompagnement  concomitant, voire en amont à toute mise en œuvre, d’une véritable politique de la ville et  sociale.  Il faut un réinvestissement fort de l’ensemble des acteurs au sein de ces quartiers difficiles  laissés à l’abandon depuis plusieurs décennies afin de permettre une présence policière  permanente avec, pourquoi pas, l’installation d’annexes de commissariat, ou commissariats de quartier tels qu’ils existaient il y a 30 ans“.

“Un contresens” pour Georges Fenech

Georges Fenech, en charge des questions de justice chez Les Républicains, a quant à lui estimé sur Franceinfo qu’au vu de la “menace terroriste“, “redéployer les fonctionnaires de police dans un rôle de proximité” était “un  contresens“.  Pour lui, “c’est une dispersion des forces de police. Il faut créer 2 à 3000 postes de fonctionnaires de police pour lutter contre le terrorisme“. Il souhaite “retirer progressivement la force Sentinelle“.

Le député FN du Nord Sébastien Chenu a pour sa part déclaré sur France Inter
la police nationale) a déclaré en 2001 combien elle était un échec et combien elle ne répondait pas à la demande

avec AFP

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