Postes à cheval de la Garde républicaine : image et efficacité

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14 juillet 2021 | Opérationnel

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Postes à cheval de la Garde républicaine : image et efficacité

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Pour la troisième année consécutive, la station de Perros-Guirec (Côtes d’Armor) a accueilli cet été un poste à cheval de la gendarmerie. Au-delà de l’image associée aux cavaliers et à leurs montures issues de la Garde républicaine, ces dispositifs offrent une réelle efficacité pour les missions de prévention et de répression. « Cela nous change de […]

Pour la troisième année consécutive, la station de Perros-Guirec (Côtes d’Armor) a accueilli cet été un poste à cheval de la gendarmerie. Au-delà de l’image associée aux cavaliers et à leurs montures issues de la Garde républicaine, ces dispositifs offrent une réelle efficacité pour les missions de prévention et de répression.

« Cela nous change de Paris et de nos missions essentiellement protocolaires », explique le garde Alban Dechaud, 38 ans, dont dix au sein du troisième escadron de la Garde républicaine. « Les chevaux apprécient aussi ce changement d’environnement. Nous constatons qu’ils sont plus éveillés, plus dynamiques».

Perros-Guirec est un des 18 postes à cheval déployés dans les stations touristiques, l’été, à la demande des collectivités territoriales. Les six chevaux – des selle français – et deux gardes arrivent le 17 juillet, après le traditionnel défilé des Champs Elysées, et rejoignent Vincennes le 31 août. Une relève est opérée à mi-parcours.

A Perros-Guirec, le poste était armé par deux gardes, deux gendarmes et deux réservistes – tous cavaliers confirmés passés par le centre d’instruction du régiment de cavalerie, à Saint-Germain en Laye.

Déployés dans le cadre du Dispositif estival de protection des populations (DEPP), les postes à cheval sont armés au regard des considérations spécifiques des stations retenues.

« Une inspection préalable est effectuée pour vérifier à la fois les installations et l’environnement, afin de déterminer si la mise en place d’un poste a un intérêt », précise Alban Dechaud. « Ici, à Perros-Guirec, le poste se justifie pleinement en raison du nombre important de manifestations, des plages, des marchés, des parkings à surveiller. Nous allons jusqu’à Ploumanach, qui compte parmi les villages préférés des Français ».

Les chevaux sont accueillis le temps de l’été dans la pension équestre de Claire Le Lay-Salvi, un endroit particulièrement confortable, à proximité immédiate de la station touristique.

Les missions des postes à cheval sont transversales : surveillance, prévention, répression.

« Le contact avec la population est facile car le couple formé par le cavalier et sa monture est très apprécié. C’est excellent pour l’image. Mais le cheval est aussi très efficace. Nos montures font entre 1,70 et 1,78 mètre au garrot. Cela nous permet d’opérer des surveillances sur un horizon très large », détaille le garde.

« Le contact avec le public est très gratifiant. On sent que les gens sont heureux de nous voir », confirme Julie Limiers, 19 ans, gendarme adjoint volontaire, habituellement affecté à la brigade de Gouarec.

Rencontre avec une touriste lors d'une patrouille des cavaliers du poste à cheval de Perros-Guirec

Lire aussi : La vie choyée des chevaux de la Garde républicaine

 

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