Manon Brunet tient une revanche bronzée. Il y a cinq ans, au Brésil, lors des jeux Olympiques de Rio, la maréchale des logis avait manqué de peu une médaille olympique dans l’épreuve du sabre. Eliminée de justesse en demi-finale, elle avait perdu d’une touche pour la troisième place.
Au Japon, Manon Brunet a enfin conjuré cette malédiction. Battue en demi-finale par la Russe Sofia Pozdniakova, future championne olympique, elle a su se remobiliser pour obtenir ensuite une médaille de bronze sur la piste du Makuhari Messe.
La Gendarmerie ouvre son compteur de médailles
Grâce à cette performance, Manon Brunet ouvre le compteur de médailles de la Gendarmerie lors de ces jeux Olympiques de Tokyo. Une fois assurée de prendre place sur la troisième marche du podium, la gendarme laissait couler des larmes de bonheur.
"J'étais tellement déçue après la demi-finale. J'ai eu tellement de monde derrière moi. Ils m'ont dit de pleurer tout ce que j'avais à pleurer. Ils m'ont tous aidé, m'ont dit de me battre. Je suis soulagé d'avoir une médaille olympique", indiquait-elle au micro de France 3, rassurée de revenir du Japon avec une médaille autour du cou.
Plus tard cette semaine, l’athlète de la Gendarmerie briguera une nouvelle médaille avec l’épreuve par équipe. Avec la France, elle a déjà été sacrée championne du monde à deux reprises.
Manon Brunet ne cachait pas son émotion après avoir gagné cette médaille de bronze (crédit photo : CNOSF/KMSP)
Le gendarme Maxime Pauty rapidement sorti
Aligné dans l’épreuve du fleuret, Maxime Pauty, pour sa part, s’est incliné en seizièmes de finale. Le maréchal des logis de la Gendarmerie nationale, âgé de 28 ans, a largement été dominé par le Japonais Kyosuke Matsuyama.
L’aventure s’est donc rapidement terminée pour celui qui avait privé des jeux Olympiques de Rio il y a cinq ans. Maxime Pauty espère encore rebondir dans ces jeux avec l’épreuve par équipes.
F.S.
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