Un homme suspecté d’homicide recherché par les gendarmes dans les Alpes-Maritimes

Ce lundi 19 juillet, en début d’après-midi, l’opération était toujours en cours dans le secteur du parc régional des Préalpes d'Azur, entre les communes de Gréolières (Alpes-maritimes) et d'Andon. Près de 170 militaires de la Gendarmerie sont déployés pour retrouver un homme, suspecté de féminicide au Plan-de-la-Tour, dans le Var.

La victime, une femme âgée de 32 ans, a été découverte avec une balle dans la tête à l'entrée de sa résidence, dimanche matin, par un livreur de journaux qui a donné l’alerte.

Appel à témoins

Selon Guy Bouchet, procureur de la République adjoint de Draguignan, l’analyse des enregistrements de vidéosurveillance et l’exploitation des données de téléphonie ont permis d’identifier rapidement un suspect. Cet homme, Marc Floris d’après l’appel à témoin diffusé par les gendarmes varois et maralpins, entretenait apparemment une relation avec la victime depuis quelques semaines. Il a finalement été localisé ce dimanche soir, à une centaine de kilomètres des lieux du drame, dans le village de Gréolières (Alpes-Maritimes).

Originaire de ce petit village des Alpes-Maritimes, station de sports d’hiver en saison neigeuse, ce conducteur d’engins de chantier dans le bâtiment est âgé de 33 ans. Le procureur adjoint de Draguignan précise qu’il n’était pas connu des services de police. Un profil discret et bien inséré qui n'est pas sans rappeler ceux de forcenés identifiés dans de récentes affaires ayant également mobilisés d'importants moyens.

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Un gendarme visé par des tirs

Hier, alors que les gendarmes se présentaient à son domicile, l’homme a ouvert le feu deux reprises sur un militaire qui sécurisait la zone, sans toutefois le blesser. Il aurait ensuite pris la fuite dans les massifs, armé d’une arme de poing, vraisemblablement un pistolet de calibre 9mm d’après les douilles retrouvées. Pratiquant la chasse, il serait également en possession d’une arme longue comme le précise Nice-Matin. Des éléments qui font qu’il est ainsi considéré comme dangereux.

Selon le maire, la zone, très boisée, est escarpée et accidentée. Avec de nombreuses falaises. Une configuration qui, comme le confirme l’édile, complique les opérations de recherches qui pourraient prendre du temps.

Dans le village où vivent près de 600 personnes, les autorités ont ordonné à la population de rester confinée chez elle, sauf urgence.

Traqué par les gendarmes

De nombreux points de contrôles ont été mis en place sur les routes du secteur et des opérations de recherches pédestres et héliportées sont en cours. Au total, plus de 170 gendarmes sont actuellement mobilisés. On compte notamment parmi eux, des militaires du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), dépêchés sur place depuis Satory par le groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), et de son antenne (AGIGN) d’Orange. France Bleu Azur évoque également la mobilisation des experts du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Saint-Sauveur-sur-Tinée.

L’enquête ouverte par le parquet de Draguignan a quant à elle été confiée à la section de recherches de Marseille, appuyée par les gendarmes de la brigade de recherches de Gassin-Saint-Tropez.

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