Ils ont assumé leur statut
Grandissime favorite de l’épreuve des jeux Olympiques de Tokyo, Clarisse Agbégnénou a parfaitement géré la pression. L’adjudante, qui rêvait de revenir avec une médaille d’or, en a récolté deux. Titrée sans l’ombre d’un doute dans la catégorie des moins de 63 kilos, elle a ébloui l’épreuve par mixte par équipes, quelques jours plus tard. En finale, face au Japon, elle s’est payé le luxe de battre Chizuru Arai, une adversaire beaucoup plus lourde qu’elle, qui venait de devenir championne olympique dans la catégorie supérieure des moins de 70 kilos. Avant de se parer d’or à deux reprises, Clarisse Agbégnénuou avait parfaitement assuré son rôle de porte-drapeau.
Avant ces jeux Olympiques de Tokyo, le maréchal des logis-chef Jean Quiquampoix n’avait qu’une seule crainte : trembler sur le pas de tir en pistolet de vitesse 25 mètres. Fidèle à ses dernières prestations, son sang-froid et sa précision ont refroidi un à un ses potentiels adversaires. Cinq après sa médaille d’argent à Rio, il récolte cette fois l’or.
Jean Quiquampoix, champion olympique en pistolet de vitesse 25 mètres (crédit photo : CNOSF/KMSP)
Numéro 3 mondiale avant le début des jeux,Manon Brunet avait une revanche à prendre lors de l’épreuve de sabre de ces jeux Olympique de Tokyo. Elle n’avait jamais digéré sa quatrième place, cinq ans plus tôt à Rio. Auteur d’un parcours sans faute jusqu’en demi-finale, la maréchale des logis butait sur la future championne olympique. Elle obtenait finalement la médaille de bronze. Quatre jours plus tard, elle enfilait une médaille d’argent autour du cou avec l’équipe de France de sabre.
Manon Brunet a été accueillie par de nombreux supporters dès son retour en France (crédit photo : CNOSF/KMSP)
Ils ont créé la surprise
Pour ses premiers jeux, le maréchal des logis Maxime Pauty a tout d’abord connu un début de compétition compliqué, éliminé dès le premier tour de l’épreuve de fleuret. Mais le plus beau restait à venir. Lors de la dernière journée des épreuves d’escrime, il devenait champion olympique par équipe de fleuret avec l’équipe de France. Un immense exploit.
Même si elle n’a pas prise place sur le podium, la maréchale des logis Marjorie Delassus a créé la surprise lors de ces jeux en prenant la quatrième place de l’épreuve de canoë. A part un titre de championne de France, elle n’avait jamais brillé chez les "grandes" au niveau international avant ces jeux. Quatrième au finale, il s’en est fallu de peu pour qu’elle prenne place sur le podium.
En tir à l’arc, la maréchale des logis Lisa Barbelin a manqué d’un rien de tirer pour la médaille de bronze lors de l’épreuve mixte par équipe, battu en quart de finale d’un point. Dans l’épreuve individuelle, la championne d’Europe s’arrêtait aux stades des huitièmes de finale. Elle a beaucoup appris à Tokyo, et ne manquera pas d’ambitions dans trois ans à Paris.
Ils n'ont pas démérité
La lieutenante Elodie Clouvel et le maréchal des logis-chef Valentin Belaud s'étaient fixé comme objectif de devenir tous les deux champions olympiques en pentathlon moderne. Plombés par des problèmes physiques, ils sont allés au bout d'eux mêmes, sans le résultat souhaité. Elodie Clouvel finit 6ème et Valentin Belaud 11ème.
De son côté, la maréchale des logis Rénelle Lamote était arrivée dans la forme de sa vie sur la piste d'athlétisme de Tokyo. Victorieuse de sa série, elle était ensuite éliminée en demi-finale du 800 mètres. Enfin, les nageuses de la gendarmerie ont souffert à l'image de la natation française. Alignée dans 4 épreuves, la maréchale des logis-chef Charlotte Bonnet n'a pas démérité. Hélas, elle n'a pas fait mieux que demi-finale dans les épreuves individuelles du 100 et 200 mètres. Enfin pour la maréchale des logis Fantine Lesaffre, les jeux se sont arrêtés dès les séries en 200 et 400 mètres 4 nages.
F.S.
La gendarme Clarisse Agbégnénou championne olympique de judo
