C’est un fléau qui a tendance à se multiplier. Un internaute trouve dans sa boîte mail un message de la part d’un organisme connu ou d’une institution. Cela lui semble tout à fait légal, comme lorsque les impôts promettent un remboursement auquel il ne s’attendait pas du tout. Ce sont en réalité des arnaques et la Gendarmerie met en garde les destinataires de ce type de message. Le 10 août dernier, sur sa page Facebook, la gendarmerie des Hautes-Pyrénées signale que des faux mails de convocation de justice circulent actuellement. "Depuis plusieurs semaines, des usagers contactent les gendarmes après réception de mails indiquant qu'ils ont commis des infractions liées à la pédopornographie, pédophilie, exhibitionnisme, Cyber pornographie…" est-il écrit. Les émetteurs mentionnés dans ces mails frauduleux sont la Direction de la protection des mineurs (DPM) et la Brigade de Protection des Mineurs (BPM). A l’intérieur des mails figure à chaque fois un lien sur lequel le destinataire est invité à cliquer. Cela permet aux voleurs de récupérer certaines informations personnelles et soutirer de l’argent. "Les personnes qui ont reçu ,ces mails et les ont signalés aux forces de sécurité intérieure, après une période de stress, n'ont heureusement pas donné suite", précise encore la Gendarmerie des Hautes-Pyrénées.
Le phishing, une forme d’escroquerie
Ce type de mails frauduleux n’est pas nouveau. Il s’agit tout simplement de "phishing", un terme anglais qui désigne une forme d’escroquerie sur internet. En Français, on parle de "hameçonnage". Le phishing consiste pour le fraudeur à se faire passer pour un organisme connu, la plupart du temps une banque, une institution publique (la caisse d’allocation familiale par exemple), un fournisseur d’accès internet ou un opérateur téléphonique. L’objectif du fraudeur est de récupérer vos informations personnelles pour les utiliser et en tirer profit. Le message souvent être très généreux, comme lorsque le destinataire pense qu’il va recevoir une somme qu’il n’attendait pas, de la part de la caisse d’allocation familiale par exemple. Il est alors invité à cliquer sur un lien où il devra renseigner des informations confidentielles comme des mots de passes ou les coordonnées de sa carte bancaire.
Supprimer ces mails et ne jamais répondre
Souvent ces mails frauduleux sont accompagnés de fautes d’orthographe. L’adresse de l’expéditeur n’est pas la bonne également. Il suffit de passer sa souris dessus pour s’en rendre compte, et sans cliquer. Même si la lecture de ces mails frauduleux génère du stress, il faut tout de suite les supprimer et ensuite vider la corbeille. Surtout, il ne faut ni répondre ni cliquer sur le lien, met encore en garde la Gendarmerie des Hautes-Pyrénées.