<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> La cascade de Belmondo dans « Peur sur la ville » a fait connaître le GIGN au grand public

Photo : L'acteur Jean-Paul Belmondo hélitreuillé depuis un hélicoptère Alouette de la Gendarmerie, dans le film "Peur sur la ville", sorti en 1975. (Archives DR)

7 septembre 2021 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

La cascade de Belmondo dans « Peur sur la ville » a fait connaître le GIGN au grand public

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1974. La première chaîne de télévision, qui deviendra TFI, consacre un reportage inédit au Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), crée quelques mois plus tôt en novembre 1973 par Christian Prouteau. Le réalisateur Henri Verneuil, qui va tourner à l'automne "Peur sur la ville" avec Belmondo, a vu ce reportage et souhaite le concours […]

1974. La première chaîne de télévision, qui deviendra TFI, consacre un reportage inédit au Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), crée quelques mois plus tôt en novembre 1973 par Christian Prouteau. Le réalisateur Henri Verneuil, qui va tourner à l'automne "Peur sur la ville" avec Belmondo, a vu ce reportage et souhaite le concours du GIGN pour les scènes finales du film. Christian Prouteau a raconté à L'Essor que le tournage a eu lieu au dessus de la Tour Keller, la première tour construite sur le front de Seine à Paris (30 étages et cent mètres de haut). Des sous-officiers du groupe et leur commandant Christian Prouteau sont filmés en train de descendre sur le toit du bâtiment en rappel avec une corde accrochée sous l'Alouette de la Gendarmerie en vol stationnaire à 120 mètres. "Une descente en quelques secondes, une manœuvre inventée par le GIGN et copiée depuis par toutes les unités d'intervention", souligne Christian Prouteau.

L'arrivée des gendarmes du GIGN après la descente de corde depuis l'hélicoptère de la Gendarmerie. Christian Prouteau, à la tête du GIGN, est ici de dos. (Archives DR)

Une autre scène, la plus célèbre, montre Belmondo accroché sous l'Alouette. Par un mouvement de balancier, il percute une baie vitrée pour pénétrer dans l'appartement où se déroule une prise d'otage. Christian Prouteau demandera ensuite à la production de lui payer les cordes utilisées.

Le film totalisera 4 millions d'entrées en France après sa sortie en 1975. Il fera aussi connaître du grand public le GIGN. L'année suivante, en février 1976, le GIGN fera la Une, cette-fois ci pour une opération bien réelle, celle de la libération des otages de Loyada, près de Djibouti.

"J'ai eu l'occasion de revoir ensuite à plusieurs reprises Jean-Paul Belmondo, ajoute Christian Prouteau. Il avait une admiration sans borne pour le GIGN". "Je l'ai croisé il y a moins de deux ans, à la Rotonde de Montparnasse, l'une des ses cantines". Christian Prouteau a alors été hélé par l'acteur qui a dit à la cantonade: "J'ai tourné avec lui et le GIGN, çà, c'est des hommes".

Le Groupe, a d'ailleurs rendu hommage sur ses réseaux sociaux à l'acteur, décédé ce lundi 06 septembre 2021.

PMG

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