Un ancien gendarme de la brigade de Grand-Bourgtheroulde, dans le département de l’Eure, a été condamné à sept mois de prison avec sursis, suite à une agression sexuelles commise sur l’une de ses collègues. Son nom est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels. L’ancien militaire a été jugé le 16 septembre dernier, par le tribunal judiciaire d’Evreux. Il avait été suspendu suite au dépôt de plainte de la victime.
Un soirée arrosée entre gendarmes dans un logement de fonction
Comme l’explique Paris Normandie, les faits se sont produits dans la nuit du 17 au 18 août dernier dans la caserne à Grand-Bourgtheroulde. Quatre gendarmes, deux femmes et deux hommes, font la fête pour décompresser dans l’un des logements de fonction de l’un d’eux. La soirée est arrosée. Devant l’état d’ébriété de l’une de ses collègue, l’un des gendarmes en profite pour pratiquer sur elle des attouchements sexuels.
L’ex gendarme rejette les accusations d’agression sexuelle
Suite au dépôt de plainte de la victime, le gendarme a été suspendu de ses fonctions en attendant son jugement. Les deux autres militaires, présents lors de la fête, ont été auditionnés. Ils ont confirmé avoir mis en garde le prévenu dans la soirée. Mais ce dernier n’en a pas tenu compte. A la barre, ce père de famille, en couple depuis 11 ans, a rejeté les accusations d’agression sexuelle. Le ministère public était de son côté formel sur l’absence de consentement de la victime. La substitue du procureur a ainsi réclamé une peine de prison d’un an avec sursis. Une sanction assortie d’une obligation de soins psychologiques et d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime durant trois ans. La partie civile réclamait également 1 500 euros de dédommagement.
Inscrit au fichier des délinquants sexuels
Finalement, le tribunal d’Evreux n’a pas suivi les réquisitions du ministère public. L’ancien gendarme a été condamné à sept mois de prison avec sursis, avec interdiction d’entrer en contact avec la victime. Il devra l’indemniser à hauteur de 850 euros, et aussi lui verser 500 euros de frais d’avocat. Enfin, l’ex militaire est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuelles.