Manuel Valls a assuré lundi que la Gendarmerie et la Police avaient les moyens “nécessaires” de fonctionner, quelques jours après les déclarations du général Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale, décrivant devant les parlementaires une situation budgétaire alarmante.
Lors de sa récente récente devant la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, le général Favier avait dénoncé de véritables difficultés de fonctionnement dues à un budget sous tension. “Nous sommes dans une situation difficile”, avait-il admis devant les élus, indiquant qu’aucune commande de véhicules ni d’ordinateurs n’avait été passée. Il expliquait aussi avoir des difficultés pour assurer les paiements incontournables comme “les dépenses d’énergie pour lesquelles il manque aujourd’hui 16 millions d’euros”.
Manuel Valls, soulignant le “langage de vérité” du DGGN, a indiqué qu’il discutait actuellement avec Bercy pour trouver “les bonnes solutions pour répondre notamment à ces problèmes”. Des problèmes qu’il a constatés sur le terrain lors d’un déplacement au commissariat de Créteil dans le Val-de-Marne.
“Quand une brigade de gendarmerie manque d’essence pour parcourir plusieurs kilomètres dans un département rural ou quand les policiers sont confrontés à des véhicules en très mauvais état alors qu’en face ils ont des individus avec des moyens très puissants, on voit bien les problèmes qui peuvent se poser”, a notamment développé le ministre de l’Intérieur.
Le budget du Ministère de l’Intérieur en légère hausse
Il a également tenu à rassurer les Français en affirmant que la Police et la Gendarmerie avaient actuellement les moyens nécessaires de fonctionner. “Il y a des voitures qui roulent, il y a des commissariats qui fonctionnent et des policiers et des gendarmes sur le terrain”, a-t-il déclaré avant de rappeler que 13.700 postes de policiers et de gendarmes avaient été supprimés entre 2007 et 2012, et que le gouvernement avait “stoppé l’hémorragie”.
“J’ai trouvé la Gendarmerie et la Police avec un moral bien bas, avec le sentiment de ne plus être une priorité. Grâce à l’engagement du président de la République et du premier ministre, je peux disposer de moyens humains et aussi en matière d’investissement et de fonctionnement, c’est ça qui me paraît le plus important”, a-t-il ajouté.
Jeudi, Manuel Valls doit défendre devant l’Assemblée nationale le budget 2014 du ministère de l’Intérieur, en légère hausse par rapport à 2013. Un des rares budgets à être “préservés” a-t-il précisé.
Il est grand temps de redonner des moyens (humain, financier et matériel) aux forces de l’ordre de notre pays car à l’heure d’aujourd’hui, ce sont les restrictions sur le carburant des véhicules d’intervention, le matériel (je connais une brigade de gendarmerie où ce sont les gendarmes qui s’achètent avec leur agent personnel des lampes torches pour pouvoir travailler de nuit, c’est grave)!!!!!!!!, du papier pour les imprimantes etc….. etc…..
L’Etat, au jour d’aujourd’hui, offre plus aux délinquants les moyens d’agir. Cela devient très inquiétant surtout quand nous constatons ce qui se passe dans notre pays à l’heure actuelle!!!!!!!!!
Maintenant ce ne sont que des paroles que Monsieur Manuel VALLS prononce, il faut passer à l’acte!!!!!!!!!