Les unités d’élite de la gendarmerie et de la police (GIGN, RAID, BRI) participeront début mars à un exercice commun sur un aéroport de la région parisienne.
Cet exercice majeur se situe dans le schéma national d’intervention, présenté le 19 avril 2016 par le ministre de l’Intérieur , alors Bernard Cazeneuve. Ce schéma prévoit, pour les gendarmes, trois types d’intervention en cas d’attentat.

L’intervention élémentaire des gendarmes des brigades territoriales, premiers à parvenir sur les lieux et à faire face aux terroristes. Dans ce cas, ils devront prévenir directement et personnellement le directeur général. L’intervention intermédiaire des Psig Sabre, répartis sur tout le territoire et dont la formation et les moyens matériels ont été renforcés. L’intervention spécialisée du GIGN et des antennes GIGN.
Ce schéma national d’intervention a défini également les modalités de coopération et le partage des compétences entre la gendarmerie et la police. Ainsi, une procédure d’urgence absolue permet aux unités d’intervention spécialisée et aux unités d’intervention intermédiaire les plus proches du lieu où l’attentat a été commis d’intervenir, sans tenir compte de la zone de compétence (police ou gendarmerie).
Enfin, une procédure de « concours capacitaire » permet la mutualisation des capacités. Ainsi la gendarmerie peut, par exemple, apporter à la police des moyens aériens (hélicoptères) ou des capacités en matière d’explosifs.