Le suicide de ce jeune homme de 22 ans du PSIG de Louhans serait lié à des raisons personnelles et non pas à son travail selon nos informations. C’est le deuxième suicide en Bourgogne en quelques jours.
Un gendarme adjoint volontaire s’est donné la mort mercredi après-midi sur son lieu de travail à Louhans (Saône-et-Loire) en utilisant
son arme de service dans les locaux du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie). Les secours dépêchés sur place n’ont rien pu faire et n’ont pu que constater le décès de ce jeune de 22 ans, originaire de la grande région de Louhans rapporte le site Creusot Infos.
Selon nos informations, le jeune militaire qui se prénomme Benjamin, précise l’association Gendarmes et Citoyens aurait laissé un écrit expliquant son geste qui serait lié à des raisons personnelles mais sans rapport avec son travail.
Samedi en Côte-d’Or, un gendarme de 47 ans, père d’un enfant, s’était déjà suicidé avec son arme de poing dans les locaux de la gendarmerie à Précy-sous-Thil. Lui aussi aurait laissé un écrit précisant les raisons de son geste.
Dans les deux cas, une enquête de la section de recherches de Dijon est ouverte.
La dépression peut toucher n’importe lequel d’entre nous, mais il est plus facile pour des gendarmes et des policiers de mettre fin à leurs jours.
Il paraît que certaines corporations sont plus touchées que d’autres par ce fléau: dans la police et dans la gendarmerie, mais aussi dans le privé, à La Poste, chez les artisans et commerçants et dans le secteur agricole.
Âgé de vingt-deux ans, il avait toute la vie devant lui !