La lutte contre la cybercriminalité est désormais un volet essentiel de l’activité de la Gendarmerie. Son fer de lance, appuyé par un réseau de 3.500 gendarmes spécialisés, c’est le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N). En tout, 38 militaires font partie de ce service à compétence nationale basé à Pontoise dans les locaux du pôle judiciaire de la Gendarmerie (PJGN). A charge pour ces cyber-gendarmes de s’adapter à une délinquance sans cesse changeante. Le colonel Nicolas Duvinage nous a ouvert les portes de cette unité.
Un savoir-faire que l’arme aura à cœur de montrer à la dixième édition du Forum international de la cybersécurité, qui ouvre ses portes ce mardi 23 janvier pour deux jours à Lille. Au programme de cet événement incontournable dans la sécurité informatique, organisé par la Gendarmerie, Euratechnologies et la société CEIS, et co-financé par la région Hauts-de-France ? Des ateliers et des conférences sur la résilience, le cadre juridique, l’Europe, les villes intelligentes, les objets connectés ou encore les attaques informatiques.
Forum international de la #Cybersécurité #FIC2018 – « Hyperconnection : the resilience challenge »
Comme chaque année nous vous retrouverons à Lille les 23 & 24 janvier avec une édition qui s’annonce déterminante pour la #Sécurité #Numérique en #Europehttps://t.co/TUtUskMJpC pic.twitter.com/MIOAhDAgNk— ANSSI (@ANSSI_FR) January 19, 2018
De nombreuses personnalités sont attendues: le ministre de l’Intérieur, la ministre des Armées, le secrétaire d’Etat au numérique et le patron de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. “Ce n’est plus un téléphone que l’on peut laborieusement pirater après des heures de travail, ce sont des systèmes entiers qui peuvent être interrompus, perturbés, des hôpitaux, des gares, des aéroports qui peuvent arrêter de fonctionner”, avertit ainsi Florence Parly, la cheffe de la défense française. Preuve, s’il en fallait, de l’importance accordée aux enjeux de cybersécurité aujourd’hui.
Gabriel Thierry