Ce jeudi, le Sénat a définitivement adopté une proposition de loi visant à réprimander les rodéos motorisés. Le texte présenté par les élus de la majorité LREM a fait l’unanimité à la chambre haute du Parlement. Avec ce renforcement de son arsenal législatif, la commission des Lois du Sénat espère limiter les nuisances causées aux riverains par ce nouveau phénomène de mode.
Lutte contre les #rodéos motorisés 🏍
Cette proposition de loi vise à renforcer la prévention et la répression des rodéos motorisés en :
↪ créant une infraction spécifique afin de réprimer les comportements compromettant délibérément la sécurité ou la tranquillité publique— Sénat (@Senat) July 26, 2018
Les sanctions prévues à l’encontre de ces fous du volant seront lourdes de conséquences pour ces derniers. Définis juridiquement comme un délit spécifique, les adeptes du “cross bitume” verront la confiscation et l’immobilisation administrative de leur véhicule en cas d’interpellation par les forces de l’ordre.
Plus encore, la moindre infraction concernant un véhicule à moteur de type quad ou motocross sera désormais passible d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende. Cette loi anti-rodéo prévoit également de réprimer à hauteur de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende, tous ceux qui inciteraient ou organiseraient ce type de courses.
Le texte prévoit aussi des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, si l’infraction est réalisée par un conducteur sous l’emprise de l’alcool, de produits stupéfiants ou n’est pas titulaire du permis de conduire.
ℹ️ @gerardcollomb et @j_gourault se félicitent de l’adoption conforme par le Sénat de la proposition de loi renforçant la lutte contre les rodéos motorisés. Cette lutte s’inscrit pleinement dans le cadre de la #PoliceSécuritéQuotidien lancée le 8 février dernier pic.twitter.com/Jui0sx57Hy
— Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) July 26, 2018
En 2017, policiers et gendarmes ont recensé plus de 15 000 infractions commises par des rodéos motorisés. Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb et la ministre auprès du ministre de l’Intérieur, Jacqueline Gourault se sont félicités de l’adoption de ce texte de loi contre la dangerosité des rodéos urbains.
M.C.