De la science, du high-tech et du numérique. Pour la première visite officielle, ce jeudi 18 octobre, de ses deux autorités de tutelle, la Gendarmerie a sorti ses ingénieurs de ses laboratoires. Le nouveau ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d’Etat Laurent Nuñez, les deux nouveaux hommes forts de la Place Beauvau, ont été accueillis avec des kakémonos personnalisés. Et ils ont surtout bénéficié d’un solide cours de rattrapage sur les blouses blanches de la Gendarmerie.
Première visite à la direction générale de la @Gendarmerie nationale.
Gestion de crise, innovation et anticipation, numérique : la Gendarmerie est en perpétuelle évolution pour répondre aux enjeux de sécurité tout en renforçant ce lien si précieux tissé avec nos territoires. pic.twitter.com/yfmZsxSN92— Christophe Castaner (@CCastaner) October 18, 2018
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L’objectif de cette leçon particulière ? Montrer l’intérêt de la nouvelle organisation de la recherche et de l’innovation de l’Arme. Une révolution douce qui s’est par exemple incarnée dans le succès des tablettes Neogend. Celles-ci ont depuis été déployées aussi dans la Police. “Depuis trois ans, nous avons initié une réforme de rupture, à l’image de ce qui est fait chez les armées”, a expliqué Gadjendra Sarma. Ce colonel, ingénieur en chef de l’Armement, est le conseiller scientifique du patron des gendarmes.
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Un plan stratégique

En quelques années, les structures autour de la science ont en effet essaimé dans la Gendarmerie. La création d’un conseil scientifique en 2017 a été suivie de la mise en place de l’Observatoire national des sciences et des technologies en lien avec la délinquance. Enfin, l’Institution a publié son premier plan stratégique de recherche et d’innovation.
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Ce plan stratégique sera d’ailleurs bientôt réactualisé en décembre. Si environ 80% des projets suivent le calendrier prévu, certains, à l’image d’Amoco, vont être retardés. Ce logiciel au service des centres opérationnels de renseignement nécessite encore, par exemple, quelques ajustements informatiques supplémentaires avant son déploiement sur tout le territoire.
Un message bien reçu par le ministre et son secrétaire d’Etat, aux rôles déjà bien rôdés. Dans le hall de la direction générale, le néophyte Christophe Castaner, écoute, pose des questions, et glisse quelques traits d’humour. Son secrétaire d’Etat, ancien directeur général de la sécurité intérieure, se tait, lui, la plupart du temps. Puis, devant le tableau présentant le plan stratégique de la Gendarmerie, il se penche vers son ministre: “Ça, c’est très important, je te ferai un briefing là-dessus hors caméras”, lance-t-il discrètement en désignant les projets autour du cyber et de l’utilisation des données massives. Une priorité de la Place Beauvau.
Gabriel Thierry (avec Matthieu Guyot).
Je n’ai pas confiance dans ce nouveau ministre de l’intérieur – Il a fréquenté à un certain moment de sa vie la pègre marseillaise . Pourquoi voulait-il à tout prix ce poste ! nous le serons sans doute plus tard……trop tard peut-être aussi.