Lidia, 80 ans, veuve de gendarme, vient d’envoyer via « L’Essor », un chèque de 50 euros destiné à l’enfant, désormais orphelin âgé de trois ans, du couple de policiers assassinés par un jihadiste le lundi 13 juin à Magnanville (Yvelines).
Elle a adressé son courrier depuis son petit village du pays de Lauzun, dans le Lot-et-Garonne. Cette fidèle abonnée de « L’Essor » continue à recevoir le mensuel, onze ans après le décès de son mari, qui a notamment été gendarme au Sahara.
« 50 euros, ce n’est pas beaucoup », s’excuse l’octogénaire. Elle regrette d’être « trop âgée » car elle « aurait bien pris le petit chez elle» du couple assassiné pour s’en occuper.
Son chèque a été adressé par « L’Essor » à la Fondation Jean Moulin qui est chargée de recueillir les dons.