Un passeur de clandestins entassés à l’arrière d’un fourgon cadenassé de l’extérieur a été intercepté mercredi matin près de

à la Trinité grâce à un dispositif de contrôle des flux de la gendarmerie.
Jugé en comparution immédiate jeudi par le tribunal de grande instance de Nice, il a été condamné à 30 mois avec mandat de dépôt délivré à la barre, à laquelle s’ajoute une interdiction de territoire français de 10 ans.
Le véhicule , un Fiat Ducato fourgon circulait depuis la frontière italienne en direction de Nice et transportait pas moins de 29 étrangers en situation irrégulière de 10 nationalités différentes. Il y avait des Maliens, des Congolais, des Sénégalais, des Ivoiriens, des Érythréens, des Tchadiens, des Guinéens, un Soudanais, un Nigérien et un Nigérian.
Parmi ces migrants, on comptait sept mineurs et deux femmes.
100 à 200 euros pour le transport

C’est en contrôlant le véhicule que les gendarmes de la compagnie de Nice ont entendu du bruit et des voix.
L’enquête a mis en évidence que les migrants ont versé à Vintimille en Italie la somme de 100 à 200 € par personne pour le transport .
Le passeur qui avait déjà effectué plusieurs fois le même trajet a chargé les migrants après avoir été contacté par un passeur albanais parlant italien.
Les clandestins qui ont été confiés à la Police aux frontières étaient non seulement entassés à même le sol dans le fourgon mais étaient enfermés de l’extérieur, seul le chauffeur pouvant ouvrir les portes arrière et latérale.
La semaine dernière, un passeur surpris en flagrant délit avait foncé sur les gendarmes.