Une personne sera jugée prochainement pour des violences commises dimanche en marge de la manifestation contre le mariage gay, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Toute les gardes à vue ont pris fin et une personne est convoquée, à une date non précisée, devant le tribunal correctionnel de Paris pour “violences sans incapacité temporaire totale (ITT) sur personne dépositaire de l’autorité publique” et rébellion, a-t-on précisé.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avait annoncé lundi matin que six personnes avaient été placées en garde à vue dimanche soir après les incidents en marge de la manifestation. M. Valls a mis en cause des militants d’extrême droite qui ont lancé des boulons sur les forces de l’ordre, dont le comportement a été “maîtrisé et professionnel”.
Le ministre de l’Intérieur a ajouté qu’une trentaine de policiers et de gendarmes mobiles ont été “légèrement blessés”. “Il y avait une volonté de certains d’en découdre”, a assuré le ministre de l’Intérieur, “car des groupes ont essayé de forcer les barrages” tenus par les CRS et les gendarmes mobiles pour interdire aux manifestants l’accès des Champs-Élysées. “Nous aurions pu avoir des accidents beaucoup plus graves sans le sang-froid des forces de l’ordre”, a affirmé M. Valls, ajoutant qu’il n’y avait pas eu de tirs de grenades lacrymogènes sur les manifestants.