Nouvelle prouesse des experts gendarmes du Pôle judiciaire de la Gendarmerie Nationale de Pontoise (PJGN) qui abrite en son sein l’institut de recherches criminelles de la Gendarmerie (IRCGN).
En effet grâce à eux, mais aussi aux enquêteurs de la section de recherches de Versailles en charge depuis 2007 de ce dossier baptisé à juste titre “Cold Case” selon Le Figaro un homme de 46 ans vient d’être confondu par son ADN 23 ans après le meurtre et le viol d’une jeune fille dans le Val-d’Oise! Celui de Katell Berrehouc, étranglée au domicile de ses parents à Auvers-sur-Oise le 11 mai 1995. Elle avait 19 ans.
Un non lieu avait été prononcé en 2005 après de lourdes investigations et le dossier avait été rouvert, en vain, une première fois en 2010, à la suite d’une campagne nationale de comparaison des prélèvements effectués dans le véhicule utilisé par le tueur en série Michel Fourniret.
Le suspect, interpellé mardi, devait être présenté ce jeudi à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour meurtre et viols, des faits punis de la réclusion à perpétuité.
L’homme a nié les faits, mais une nouvelle comparaison d’ADN pratiquée en urgence le désigne.