Au septième jour de grève des agents de sûreté aéroportuaire, “180 policiers et 80 gendarmes” sont déployés pour assurer la sûreté aux postes d’inspection filtrage à l’aéroport de Roissy, a déclaré jeudi le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, depuis l’aéroport.Le ministre de l’Intérieur était accompagné de la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, et du ministre délégué aux Transports, Thierry Mariani. Les trois membres du gouvernement sont arrivés peu après midi au terminal 2E de la plate-forme aéroportuaire pour observer le dispositif de remplacement des agents grévistes par des forces de l’ordre aux points de contrôle, mis en place dans la matinée. “Ce dispositif durera aussi longtemps que nécessaire”, a assuré M. Guéant pour qui le “devoir de l’État est de garantir la liberté de circulation des voyageurs”. “Nous n’avons procédé à aucune réquisition, le droit de grève est donc respecté”, a ajouté le ministre de l’Intérieur. Les agents de sûreté de l’aéroport de Roissy sont en grève depuis vendredi. Ils réclament une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail. “Nous déplorons que les négociations ne soient intervenues que très tardivement”, a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet. “Les discussions doivent reprendre vendredi”, a-t-elle ajouté soulignant que “l’État n’agit que comme médiateur”.
Depuis jeudi matin, des policiers et des gendarmes ont été déployés aux postes d’inspection filtrage où ils effectuent les palpations, et non pas les contrôles derrière les écrans qui demandent une formation spécifique. “Derrière les écrans, ce sont les personnels non grévistes des sociétés de sûreté”, a confirmé la ministre des transports.
Au septième jour de grève des agents de sûreté aéroportuaire, "180 policiers et 80 gendarmes" sont déployés pour assurer la sûreté aux postes d'inspection filtrage à l'aéroport de Roissy, a déclaré jeudi le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, depuis l'aéroport.