Le Fichier national des objectifs en matière de stupéfiants (Fnos) a “pour finalité de coordonner l’action des services concourant à la répression du trafic de stupéfiants en répertoriant les personnes faisant l’objet d’investigations judiciaires ou douanières dans ce domaine”.
Ces personnes seront enregistrées dans ce nouveau fichier ainsi que les coordonnées des enquêteurs et magistrats s’y intéressant. Les directeurs généraux de la police, de la gendarmerie et des douanes sont autorisés, à compter de vendredi, à mettre en oeuvre ce “traitement automatisé de données à caractère personnel”. Il est destiné, selon des sources policières, à notamment éviter des “doublons” entre enquêteurs travaillant sur les mêmes cibles et à une “mise en commun des moyens”.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) n’a pas fait d’observations ni de critiques particulières s’agissant de ce fichier, selon une délibération publiée également au JO. L’arrêté est signé du ministre de l’Intérieur Manuel Valls et du ministre du Budget Jérôme Cahuzac.