
Le gouvernement vient de fixer un rang protocolaire pour la médaille des blessés de guerre.
Elle viendra en neuvième position derrière la médaille de la Gendarmerie.
“La médaille des blessés de guerre prend rang immédiatement après la médaille de la gendarmerie nationale” précise le décret publié au Journal officiel du 24 février.
Elle devance la médaille de la Résistance et les Palmes académiques.
Jusqu’à présent, la médaille des blessés de guerre se portait après la médaille commémorative relative au “conflit” au titre duquel la ou les blessures ont été reçues.
Ordre protocolaire des décorations établie par le grand chancelier de la Légion d’honneur

Ont droit au port de la médaille des blessés de guerre :
- Les militaires atteints d’une blessure de guerre, physique ou psychique, constatée par le service de santé des armées et homologuée par le ministre de la défense.
- Les prisonniers de guerre blessés physiquement ou psychiquement au cours de leur détention.
- Sans préjudice des dispositions de l’article 2 du décret no 2016-1130 du 17 août 2016, les déportés et internés résistants ainsi que les autres titulaires actuels de cet insigne ont droit au port de la médaille des blessés de guerre.
Les blessures de guerre ou service commandé sont reconnues et homologuées, à l’aide de certificat d’origine de blessure (rapport circonstancié, notification de pension, …) par les différentes directions des personnels militaires des quatre armes.
Chaque blessure supplémentaire est matérialisée par une étoile émaillée rouge vif sur le ruban de la médaille.
La barrette de la médaille des blessés de guerre est un rectangle du ruban décrit ci-dessus d’une longueur égale à la largeur du ruban et de 10 mm de hauteur. Les blessures sont matérialisées sur la barrette par autant d’étoiles que celle-ci peut en contenir.
Le droit au port de la médaille n’est pas subordonné à une remise de celle-ci.
Une blessure de guerre homologuée, ou dûment officialisée, est considérée comme un titre de guerre privilégié pour les candidats à la Légion d’honneur, à la médaille militaire ou au Mérite, et ce, sans condition d’ancienneté de service.
Le certificat d’homologation peut être demandé aux autorités détenant les pièces matriculaires de l’intéressé.
La demande d’homologation de la blessure doit être étayée par des justificatifs, tels que des extraits de registres d’hôpitaux, des rapports de l’unité, ou des témoignages écrits des personnes qui se trouvaient sur place au moment des faits.
Il n’existe aucune date de forclusion en la matière : le certificat d’homologation peut être demandé et obtenu, plus de 30 ans après les faits considérés, dans la mesure où ceux-ci peuvent encore être établis.
D.C
Ordre du mérite agricole !!
Les zadistes vont pour y prétendre ;-))