A Notre-Dame des Landes, les images parlent d’elles-mêmes. Le 9 et 10 avril, les 2 500 gendarmes mobiles et départementaux, déployés à l’aube pour mettre fin à l’occupation illégale de plusieurs sites sur Notre-Dame des Landes, ont fait face à un déchaînement de violence et des propos injurieux inacceptables de la part d’une minorité de personnes cagoulées appartenant pour une grande majorité à des mouvements d’inspiration anarchistes regroupés sous diverses étiquettes – zadistes, squatteurs…….
Dans la mise en œuvre de cette mission particulière d’évacuation de la ZAD, extrêmement sensible politiquement, les gendarmes ont dû utiliser des véhicules blindés pour pouvoir franchir de nombreuses barricades, souvent enflammées. Ils ont notamment dû faire face avec sang-froid, aux jets de pierres de tirs de fusées et de cocktails Molotov et faire un usage proportionné et gradué de grenades assourdissantes et lacrymogènes. Des violences qui ont fait en deux jours 10 blessés dans les rangs des gendarmes. Un hélicoptère de la gendarmerie qui survolait la zone a été visé par des tirs de fusées qui ne l’ont pas atteint.
L’Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie (UNPRG) dénonce la «haine anti-flics» des manifestants à Notre-Dame des Landes. Ceux-ci sont résolument engagés dans la confrontation directe avec les forces de maintien de l’ordre et l’atteinte aux biens.
L’UNPRG apporte son soutien à l’ensemble des forces de sécurité, et demande que les faits commis au préjudice de personnes dépositaires de l’autorité publique, portant profondément atteinte aux valeurs de la République, fassent l’objet d’une réponse judiciaire immédiate adaptée à l’urgence et à la gravité des faits. Elle souhaite un prompt rétablissement aux personnels blessés.
Jean-François Stephan,
vice-président UNPRG commission active – réserve