Cette fois-ci, ce n’est pas lui ! France Bleu Provence rapporte les mésaventures d’un détenu des Bouches-du-Rhône. En détention depuis trois ans, ce dernier, condamné pour “association de malfaiteurs en vue de préparer un crime”, reçoit régulièrement des amendes pour excès de vitesse. Son véhicule avait pourtant été saisi en 2015.
En fait, ce sont des gendarmes qui sont responsables de ces amendes. Ils utilisent la voiture comme véhicule banalisé, sans avoir visiblement fait le transfert de carte grise. En recevant les premières amendes, son avocat croit que son client a été remis en liberté. Interrogé par France Bleu Provence, il confie même avoir écrit à tort au juge pour “le remercier d’avoir remis en liberté” le détenu.
Ce dernier est bien derrière les barreaux. Et c’est sa mère qui reçoit les procès-verbaux pour excès de vitesse à Cannes, Nice ou Toulouse. Soit au bout du compte une facture de 1.093 euros et la perte de tous les points du permis de conduire pour son fils. La famille indique son intention de saisir le tribunal administratif pour mettre fin à cette situation ubuesque.