Il “a sauvé des vies et fait honneur à son arme et notre pays » et il “lutte contre la mort” avait déclaré le président de la République Emmanuel Macron. Hélas, il a succombé à ses blessures samedi matin a annoncé l’Elysée dans un communiqué.
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame nous a quittés.
Mort pour la patrie.
Jamais la France n’oubliera son héroïsme, sa bravoure, son sacrifice.
Le coeur lourd, j’adresse le soutien du pays tout entier à sa famille, ses proches et ses compagnons de la @Gendarmerie de l’Aude. pic.twitter.com/I1h8eO7f9a— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 24 mars 2018
“Au péril de sa vie, il a fait le choix de prendre la place des otages retenus à l’intérieur du supermarché”, a dit le procureur de la République de Paris , François Molins.
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, l’officier qui a pris la place d’un otage lors de l‘attaque terroriste dans un Super U de Trèbes dans l’Aude et qui a été blessé de deux balles par le terroriste est le numéro 3 du groupement de l’Aude.
Le militaire “avait laissé son téléphone ouvert sur la table (…) et c’est
lorsque nous avons entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu”, a détaillé à la presse le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
Le preneur d’otages a été abattu par nos forces.
Un lieutenant-colonel de @Gendarmerie s’est substitué à l’un des otages.
Il est grièvement blessé. Son héroïsme et son courage forcent notre respect. pic.twitter.com/plbUmhYxfw— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 23 mars 2018
Il a été blessé par balle à deux reprises et a reçu plusieurs coups de
couteau par l’assaillant,
” C’est quelqu’un qui fait tout pour la patrie” a dit sa mère à RTL.
Âgé de 45 ans, marié sans enfant, lieutenant-colonel depuis août 2016, il a commandé la compagnie d’Avranches pendant quatre ans de 2010 à 2014 précise la “Manche Libre” . Il avait ensuite été nommé conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l’Écologie où il avait pour mission de coordonner les actions entre le cabinet ministériel et la gendarmerie.

Salué pour son “esprit résolument offensif face à l’adversité” par ses supérieurs notant en lui un militaire qui “se bat jusqu’au bout et n’abandonne jamais”, Arnaud Beltrame a ensuite rejoint l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale, dont il est sorti en 2001 major de la promotion “Capitaine Gauvenet”.
En 2003, il fit partie des sept candidats sur 80 retenus pour intégrer le GSIGN (actuel GIGN).
Chuteur opérationnel, moniteur d’intervention professionnelle, il fut déployé en Irak en 2005 où il fut décoré de la croix de la valeur militaire avec citation à l’ordre de la brigade (2007).
Il a ensuite été commandant de compagnie au sein de la Garde Républicaine et a assuré pendant quatre ans la sécurité du palais de l’Elysée avec un haut niveau d’exigence précise la présidence de la République dans son communiqué.
C’est un acte qui rend encore une fois la gendarmerie éternelle.
J’ai la gorge nouée devant un tel sacrifice, et vous ses copains je partage votre chagrin.
Je vous fais parvenir cet extrait d’article publié par le Journal de Saône et Loire ce 24 mars. Vous constaterez le mutisme et l’absence de réaction des grands médias nationaux sur cette ignominie.
début article : “La mort du lieutenant-colonel Beltrame, qualifié de héros par le président de la République Emmanuel Macron, a ému une partie de la France. Aux antipodes de ces hommages et de cette émotion sont les propos tenus sur les réseaux sociaux par un ex-candidat France insoumise aux élections législatives 2017 dans la 4e circonscription du Calvados, Stéphane Poussier.
Dans une salve de tweets et de posts Facebook, l’homme s’est réjoui de la mort du gendarme. “Quel pied”, s’est-il félicité sur Twitter.
Il fait référence dans ces messages au jeune militant Rémi Fraisse, mort après des affrontements avec les gendarmes en 2014. “À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse”, écrit-il notamment.” fin d’article.