L’union fait la force dans le Val d’Oise où gendarmes et policiers ont mis en place un partenariat exemplaire et prometteur.

Une première réunion de travail rassemblant les responsables de la Police et de la Gendarmerie du Val-d’Oise s’est tenue en janvier à Cergy comme le relate Le Parisien. Concrètement, la lutte contre les cambriolages, les vols avec violences, les phénomènes de bandes et le terrorisme, figuraient, entre autres, au menu de cette séance commune.
Val-d’Oise : policiers et gendarmes s’organisent contre la délinquance https://t.co/4gIy7IY3wu
— Le Parisien | 95 (@LeParisien_95) 19 janvier 2018
“Les délinquants se jouent des frontières et nous devons travailler ensemble pour se compléter et être encore plus efficaces, les gendarmes ont des savoir-faire et des moyens spécifiques que nous n’avons pas et vice et versa” explique le contrôleur général Frédéric Lauze, directeur départemental de la sécurité publique du Val d’Oise qui “s’entend très bien avec le commandant de groupement de gendarmerie, le colonel Thomas“.
Marcher au canon le plus vite possible
Pour ce dernier, “le niveau de violence est tel qu’il justifie le développement d’une interopérabilité entre forces de l’ordre“. En 2014, les gendarmes sont intervenus en renfort des policiers à Sarcelles. En juillet dernier, ce sont les policiers qui ont donné “un coup de main” aux militaires à Beaumont-sur-Oise. ” Je n’oublie pas qu’ils ont empêché l’envahissement de la brigade” commente le colonel Charles-Antoine Thomas qui évoque pour l’Essor la formalisation de ce partenariat unique en France.
Ce partenariat comprend plusieurs aspects : d’abord une fluidification des rapports entre les deux institutions dans le but de “prioriser” l’action. “Dès qu’elles sont confrontées à un événement, des patrouilles doivent pouvoir s’engager qu’elles soient en zone Police ou Gendarmerie, le but est de marcher au canon le vite possible” détaille le colonel Thomas qui estime que ces réunions vont permettre de “mieux se connaître“.
Concrètement, ce partenariat va aussi être ponctué par des échanges sur des phénomènes d’ampleur comme par exemple les vols de voitures afin d’élaborer des stratégies communes afin de “boucher les trous de la raquette“.
Autres actions mises en place : un catalogue des capacités rares de chacune des deux institutions et un planning de formations communes sur des sujets comme le plan NOVI (nombreuses victimes).
D.C
Très bien cette entente! C’est naturel et ça devrait se faire partout en France! Amitiés:-)
Tous ensembles -Tous ensembles