Une attaque terroriste pour toile de fond. Voilà le scénario qui attendait la direction de l’éducation, des sports et de la jeunesse de la ville de Nogent-sur-Seine et la brigade locale de Gendarmerie, ce mardi 4 juillet, dans le cadre d’un entraînement commun à la sécurité civile.
Simulant une série de tueries de masse à plusieurs endroits stratégiques de la commune, dont le restaurant scolaire Anne Frank et l’école primaire La Fontaine, cette intervention conjointe des différents services publics concernés, a permis de tester en condition réelle la mise en pratique du plan particulier de mise en sûreté.
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Impliquant dans cette manœuvre, les jeunes enfants du cours élémentaire La Fontaine, les gendarmes en chasubles fluorescents et sans arme ont pu mettre en place de nouvelles méthodes d’intervention, visant à la gestion d’une évacuation rapide en sécurité centrée sur l’apaisement et la mise en confiance des victimes.
Pour préparer au mieux cet exercice, les parents comme les écoliers ont bénéficié d’une préparation rigoureuse quant aux réflexes à adopter pour ce type d’attaque, à savoir se déplacer ou de se confiner en silence.
Une opération qui s’est déroulée sans cris et sans heurts, malgré les quelques échauffourées avec les agents territoriaux, qui prenaient très à cœur leur rôle d’assaillants. À noter également la présence sur les lieux d’une équipe de la Croix Rouge pour coordonner une formation aux gestes de premiers secours à adopter dans ce genre d’événement.
Des exercices très bien perçus de la part des enfants qui ont mieux compris l’importance du rôle de la Gendarmerie dans la protection de leur avenir.
M.C.