Un ex–gendarme de Beaune-la-Rolande (Loiret) a écopé, mardi 12 novembre, de dix-huit mois de prison avec sursis pour deux agressions sexuelles et trois faits de harcèlement sexuels. Dans son délibéré, le tribunal correctionnel d’Orléans lui impose en outre d’indemniser cinq gendarmes féminins à hauteur de 5.000 euros.
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Le tribunal, rapporte La République du Centre, suit intégralement les réquisitions du parquet. Ce père de famille devra suivre des soins psychologiques. Il figurera aussi au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
L’ex-gendarme fait du maraîchage
Désormais maraîcher, il n’avait pas trouvé le temps de venir au tribunal pour comparaître le 17 octobre. A l’audience, le ministère public avait évoqué un “profil inquiétant”. L’avocate du prévenu avait estimé “qu’il avait changé intégralement”. Elle avait plaidé la relaxe pour les deux agressions sexuelles.
Les faits portent sur la période 2013 à 2018. Ils concernent son séjour à Beaune-la-Rolande où il avait été muté par mesure disciplinaire.
Le tribunal lui impute deux agressions sexuelles et trois faits de harcèlement. Des gendarmes adjoint volontaires l’accusent de propositions à caractère sexuel pendant le travail et, pour deux d’entre elles, de gestes déplacés.