
C’est une purge inédite et historique que la Préfecture de Police (PP) est en train de vivre à la suite de la faillite du maintien de l’ordre samedi lors de l’acte XVIII des Gilets Jaunes. En effet, après le “patron” le préfet Michel Delpuech, c’est un autre responsable – et pas n’importe lequel – qui tombe. Frédéric Dupuch, le directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) devrait être remplacé, annonce Le Parisien. Frédéric Dupuch avait été nommé en décembre 2017. C’est une figure de la Police qui a été très longtemps en poste à la direction de l’Institut national de police scientifique (INPS) à Ecully (Rhône).
Autre tête mise sur le “billot”, celle du directeur de cabinet du préfet de police, le préfet Pierre Gaudin.
L’exécutif avait décidé lundi de limoger le préfet de police Michel Delpuech qui aura donc passé moins de deux ans à la tête de la PP. Depuis la Libération, 23 préfets de police ont dirigé les policiers de la capitale. Quatre seulement, dont Michel Delpuech, ont été préfets de police moins de deux ans.
La semaine dernière, c’est Yves Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation à Paris, qui a été relevé de ses fonctions à la suite de l’affaire Benalla. Il était le supérieur de trois policiers mis en cause pour avoir fourni des images à Alexandre Benalla.
L’exécutif a également décidé de mettre fin aux fonctions de Pierre Gaudin, l’actuel directeur de cabinet du préfet de police, Michel Delpuech. Le limogeage de ce dernier avait été annoncé hier par le Premier ministre > https://t.co/LxtpQoGKEo pic.twitter.com/5VJWI4fmYB
— Le Parisien (@le_Parisien) 19 mars 2019
Le ministre de l’intérieur sera entendu ce mardi par la commission des lois du Sénat.
Il sera également entendu avec la garde des sceaux Nicole Belloubet, le 27 mars par l’Assemblée nationale.
D.C
Bravo pour les décisions énergiques prises. Il faut mettre au placard les incompétents et confier ces hautes responsabilités à ceux qui ont fait leur preuve sans tenir compte des tendances politiques