Un gendarme parvient à la neutraliser en la plaquant au sol. Il vient de repérer qu’elle n’avait plus de munition. L’arme était en réalité un pistolet d’alarme qui ressemblait à s’y méprendre à une arme réelle. “Rien ne laissait supposer qu’il était chargé à blanc ” a fait remarquer à l’audience le procureur, cité par La Montagne .
Après son interpellation, la quadragénaire est hospitalisée en psychiatrie. Elle souffre de troubles bipolaires depuis plus de 15 ans. Mais elle avait arrêté son traitement en mars, car elle voulait se tourner vers les médecines douces.
A l’audience, elle s’est excusée, expliquant “qu’elle était dans une autre sphère”.
Le procureur a requis huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Le tribunal ne l’a pas suivi en estimant que la prévenue avait bien commis les faits. Mais qu’elle était irresponsable pénalement. Elle a interdiction de détenir ou de porter une arme. Encore heureux..
Et bé !.