Depuis la manifestation nocturne près de l’ Arc de triomphe, à Paris, d’environ 400 policiers, en civil ou en uniforme, parfois armés, venus principalement de l’Essonne pour protester contre leurs conditions de travail et l’agression contre leurs 2 collègues de Viry-Châtillon, les rassemblements se sont multipliés dans une dizaine de grandes villes de province.
Les syndicats de policiers essayent de reprendre les choses en main. Ils organiseront sans doute une manif officielle unitaire avant la fin du mois.
Les fonctionnaires en colère refusent le dialogue avec la hiérarchie.
Le gouvernement, mis à part une promesse concrète sur les gardes statiques, s’en tient à une concertation au niveau départemental, en vue d’élaborer un plan de sécurité publique, applicable en 2017…
Les revendications portent sur la réponse pénale, les conditions de mise en œuvre de la légitime défense, et, plus prosaïquement, sur la récupération des heures supplémentaires.
S’agissant des gendarmes – dont on se doute qu’ils suivent tous attentivement cette effervescence dans la « maison d’en face » – on n’a pour l’instant noté aucun signe de solidarité publique active avec les fonctionnaires civils de la Police nationale.
A.D