
Derrière une lourde porte blindée, deux longues volées de marches. 107 marches plus tard, à 23 mètres de profondeur, voici l’abri de la défense passive dans lequel le colonel Rol-Tanguy, chef des FFI parisiens en août 1944, avait installé son PC secret durant l’insurrection de la capitale.
Ce lieu historique est le point fort de la visite. Il marque la fin du parcours chronologique du nouvel ensemble dénommé “Musée de la Libération de Paris – Musée du général Leclerc – Musée Jean Moulin“.
Une exposition riche et didactique
Il ouvrira symboliquement ce dimanche 25 août, 75 ans jour pour jour après la libération de la capitale. Celle-ci fut effective après le soulèvement des Parisiens et l’arrivée de la 2e DB du général Leclerc.
Les visiteurs sont aussi attendus dans les salles très didactiques du musée. 300 photos, objets, affiches et journaux de l’époque y sont remis en situation. Sans compter les riches archives audiovisuelles toujours présentées en français et en anglais.
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Le musée est accessible par deux lignes de métro et une du RER, place Denfert-Rochereau dans le sud de Paris. Il a pris ses quartiers dans deux pavillons construits au XIXe siècle et entièrement rénovés. Il offre désormais 2.500 mètres carrés d’exposition permanente ou temporaires. Les travaux ont coûté 20 millions d’euros, dont 13 apportés par la Mairie de Paris. Le musée évoque largement les grands acteurs de la libération de Paris et de la Résistance : le général Philippe Leclerc de Hauteclocque, commandant la 2e DB; Jean Moulin, le premier président du Conseil national de la Résistance (CNR) et le colonel Henri Rol-Tanguy, chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Sans compter ces Parisiens, hommes et femmes moins connus, qui apportèrent leur concours au péril de leur vie à la libération de la capitale.
PMG