❗️#Drôme (26) Vive émotion suite au nouveau décès en service d’un camarade motocycliste du peloton motorisé de #Malataverne #Soutien à ses proches
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 3 août 2018
Romain Besozzi avait 33 ans.
La cérémonie d’#hommage au major Cédric Gouadon, décédé en service le 29 juillet 2018, a eu lieu ce matin à #Caen, en présence du général de corps d’armée Christian Rodriguez, major général de la gendarmerie nationale.
Toutes nos pensées accompagnent sa famille et ses proches. pic.twitter.com/jeHUV79R42— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 3 août 2018
Bonjour, je tiens à exprimer mon avis sur l’accident survenu le 3 août sur l’A7 au niveau de Saulce-sur-Rhône, qui a coûté la vie au motard de la gendarmerie nationale du peloton de Malataverne. Les faits relatés indiquent qu’il a percuté une voiture lors d’un ralentissement brutal. Ce type de ralentissement brutal était INEVITABLE compte tenu de la densité de circulation et du retour à la vitesse de 130 km/h après la limitation à 110 mise en place dans le Vaucluse et les Bouches du Rhône. Ce type d’inconstance dans les limitations de vitesse sans prendre en compte la densité de circulation – flux de véhicules intense avec nombreux poids lourds cassant sporadiquement la vitesse de groupe – est génératrice d’accident comme celui-ci par des ralentissements d’autant plus brutaux que la vitesse est élevée (circulation “en accordéon”). Une moto a physiquement un freinage moins efficace qu’une voiture et l’expose donc plus au risque de collision. Son pilote est d’autant plus exposé par la vitesse (énergie cinétique 40% supérieure à 130 km/h qu’à 110) qu’il n’a pas de ceinture de sécurité. Dans ces circonstances, le 110 aurait dû être maintenu, non pour des raisons de pollution, mais plus importantes de sécurité ! Faites s’il vous plait remonter cet avis auprès de la hiérarchie la plus élevée de la gendarmerie afin que l’inconstance des vitesses mettant les véhicules les plus vulnérables en grave danger, cesse en circulation dense comme c’était le cas lors de l’accident. Cordiales salutations. F. Chapuis