Ivoire de la pierrière, Kaholin de cluis, Gold du moulin… Ces noms de chevaux ne vous disent sans doute rien. Sauf si vous êtes à la Garde républicaine.
Ces chevaux font partie des 75 équidés recueillis par l’association Lyne Gueroult, basée dans le Pays d’Auge, en Normandie. Depuis 1988, elle s’occupe des chevaux réformés de la Garde républicaine. Nous sommes allés rencontrer leur président, Daniel Gueroult.
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Auxiliaires précieux
Ici, dans une ancienne cidrerie, les chevaux profitent d’une retraite bien méritée. Un farniente bienvenu pour ces anciens auxiliaires précieux des gendarmes, parfois fatigués de la vie parisienne.
Trop âgés, blessés ou malades, les chevaux de la Garde républicaine doivent généralement quitter l’Institution après une douzaine d’années de service. Depuis 1988, date à laquelle l’association a commencé ses oeuvres, plus de 500 chevaux sont passés par le haras normand. Un travail caritatif qui nécessite des dons, rappelle l’association.
Gabriel Thierry