
L’affaire Adama Traoré n’en finit pas. Malgré leur mise hors de cause par un rapport d’expertise dans la mort du jeune homme décédé en juillet 2016 après son interpellation dans le Val d’Oise, les trois gendarmes ayant procédé à son interpellation n’en ont pas encore fini avec la justice.
Entendus mardi et ce mercredi par les juges en charge d’une information ouverte mécaniquement à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile pour “non assistance à personne en péril“, ils ont été en effet placés sous le statut de témoin assisté.
Quand on sait qu’ils étaient convoqués en vue d’une éventuelle mise en examen par le magistrat, cette décision ne peut que les rendre optimistes sur l’issue du dossier!
Dans un communiqué – lire ci-dessous- les trois avocats des gendarmes écrivent que “les militaires ont été tous les trois placés sous statut de témoin assisté, en l’absence d’indices graves ou concordants de nature à justifier leur mise en examen au titre de l’infraction de non-assistance à personne en péril”.
“Les gendarmes vivent très mal leur mise en cause”
Il n’empêche, même si cette décision conforte leurs déclarations, “les gendarmes vivent très mal leur mise en cause” confie à l’Essor M° Rodolphe Bosselut qui défend deux des trois militaires dans le cadre de la protection fonctionnelle accordée par la direction générale de la Gendarmerie.
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“Ils ont tour à tour été présentés comme des assassins, comme des agents des forces de l’ordre racistes, violents puis dénués d’humanité en ne portant pas assistance à Adama Traoré” assène le pénaliste.
S’érigeant contre le “monopole de la parole qu’elle s’est arrogée depuis deux ans” l’avocat estime “que la partie civile évoque un dossier médiatique qui n’est pas conforme au dossier judiciaire”.
“Le dossier met clairement hors de cause les gendarmes” martèle M° Bosselut. Pour lui, “faire de cette affaire un étendard pour dénoncer les violences policières est une grosse erreur “.
D.C
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Le communique des avocats des gendarmes en intégralité
Quoi que la justice rende comme décision, la famille du défunt ne veut que la tête des militaires.
Il me semble bien que la famille de la victime n’ayant pas accepté les premières expertises en ont demandé d’autres, qui ne l’ont pas satisfait non plus car les résultats n’allaient pas dans leur sens. C’est une histoire dont on n’a pas finit d’entendre parler.
encore le contribuable qui paye les avocats de Taoré, quelle misère en France. Drôles de lois dans ce pays. Quant va t-on donner des droits a nos gendarmes, autres que celui d’aller traîner leurs guêtres au tribunal. Remarquez cela fait vivre les avocats de la défense défense