“La Gendarmerie ne lâche jamais” avait lancé le directeur général de la Gendarmerie lors de ses voeux au sujet de l’identification 35 ans plus tard de la petite fille de l’A 10.
La preuve vient encore d’en être fournie avec un “cold case” élucidé grâce à la ténacité des gendarmes de la section de recherches de Toulouse.
Cité par La Dépêche du Midi, le procureur de Toulouse, Dominique Alzeari a confirmé ce vendredi matin lors d’un point presse au palais de justice de Toulouse la mise en examen, jeudi, d’un homme de 55 ans pour “homicide volontaire“, 32 ans après la disparition de Martine Escadeillas, le 8 décembre 1986 à Ramonville, dans la banlieue sud de Toulouse.
Un homme 55 ans mis examen “homicide volontaire” 32 ans après disparition de Martine Escadeillas. C’était le 8 décembre 1986, à Ramonville. Elle avait 24 ans. https://t.co/FO2TtJbOvY
— Jean Cohadon (@JCohadon) 24 janvier 2019
Interpellé mardi en Isère par les enquêteurs, l’homme “reconnaît son implication dans les faits. Mais il ne s’agit pas d’aveux circonstanciés”, a précisé le procureur avec à ses côtés le colonel Philippe Coué, commandant de la SR de Toulouse.
“Selon ses explications en garde à vue, il aurait déclaré sa flamme à Martine Escadeillas qui l’aurait brutalement rejeté“, précise le magistrat qui a salué “l’excellent travail de fond réalisé par les gendarmes de la SR“.
Le suspect n’a, en revanche, donné aucune indication sur ce qu’était devenu le corps.
D.C